Depuis les années 1950, différentes approches pédagogiques ont été mises en œuvre pour favoriser l’expérience vécue dans la nature, dans l’idée qu' «on protège ce que l’on aime, et on n’aime que ce que l’on connaît».

La pédagogie par la nature relie savoir et signification, fait redécouvrir les mécanismes. Au pied du bouleau s’activent les fourmis, pourquoi?  Chacun y va de son hypothèse, qui réactive, pour les plus grands, leurs connaissances sur la chimie de la photosynthèse. Un doigt dans la sève pour goûter, un voyage mental dans la journée des petites travailleuses, la découverte, nez au soleil, d’orchidées rares non loin d’un grand jardin biologique.

Cette méthode invite à développer une relation à la fois rationnelle et émotionnelle avec la nature. Dans un encadrement souple mais attentif, le jeune participant va découvrir, expérimenter, ressentir, partager, engranger des souvenirs qui pourront transformer sa relation aux autres et au monde, éveiller son amour pour tout ce qui vit.

Connaître et reconnaître les interactions dans le monde vivant rend plus conscient de l’impact de ses choix et de ses comportements, mène à fonder ses propres valeurs et à poser des actes responsables.

Enfin, d’un point de vue éducatif, la fréquentation de la nature par les enfants offre encore d’autres avantages : leur intérêt pour les savoirs augmente, ainsi que leur capacité de déduction; leur évolution créative et psychomotrice est favorisée et ils s’apaisent par le contact avec la nature.

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